La Cour suprême a tranché vendredi. Les juges Aruna Devi Narain et Denis Mootoo ont ordonné un recomptage partiel dans la circonscription Stanley/Rose Hill. Un exercice qui se déroulera sous la supervision de l’Acting Master and Registrar.

Un exercice qui pourrait bien avoir des répercussions.

92 voix seulement séparent le troisième candidat élu, soit Ivan Collendavelloo, de la candidate sortie quatrième, c’est-à-dire Jenny Adebiro. Un recomptage des voix pourrait déboucher sur deux situations. Primo, Ivan Collendavelloo garde la troisième place. Secundo, c’est Jenny Adebiro qui obtient la troisième place et faire son entrée au Parlement.

Considérons le deuxième scénario. Des bouleversements pourraient alors intervenir au sein du gouvernement. En premier, la majorité se retrouvera avec un membre en moins. Ce qui va réduire l’écart qui passera à 42 sièges pour le gouvernement et 28 pour l’opposition.

De plus, si Ivan Collendavelloo est quatrième, cela signifie qu’il aura perdu par un mince écart. D’ailleurs en 2019, il avait recueilli 31,8% des voix contre 31,5% pour Jenny Adebiro.

S’il avait perdu en 2019, Ivan Collendavelloo aurait été député correctif.

Tout indique que si Jenny Adebiro fait son entrée au Parlement, Ivan Collendavelloo sera nommé Best Loser.

Dans un tel cas de figure, un député correctif de la majorité, provenant de la population générale, pourrait perdre son siège. Dans le cas présent, ce serait Tania Diolle, qui avait recueilli 31,1% des suffrages.

Toutefois, il y a aussi la possibilité que la Cour suprême soit appelée à intervenir, car la liste des 8 députés correctifs avait déjà été établie par l’Electoral Supervisory Commissionaprès les élections.