Invité de l’émission Hard Talk ce mercredi 9 juillet, le chercheur en journalisme et en crimes financiers Axcel Chenney s’est exprimé sur plusieurs enjeux de gouvernance et de justice sociale, dans le sillage de sa nomination à la tête de la National Empowerment Foundation (NEF).
Abordant les raisons de sa nomination, Axcel Chenney a confié que le ministre de la Sécurité sociale, Ashok Subron, l’avait approché en raison des dysfonctionnements observés au sein de la NEF, notamment en matière de gestion financière. Sa mission, selon lui : remettre de l’ordre dans une structure confrontée à des problèmes de gouvernance persistants.
Originaire de Cité Kennedy, Axcel Chenney a également tenu à souligner sa sensibilité face aux réalités de la pauvreté qu’il a personnellement côtoyées. Il affirme que les difficultés sociales vécues dans des quartiers comme le sien ne peuvent être ignorées, pointant du doigt une banalisation inquiétante du trafic de drogue dans certaines zones vulnérables.
Selon lui, le trafic de drogue semble aujourd’hui institutionnalisé dans plusieurs parties de l’île, au point que l’on pourrait croire que des personnes y détiennent une « patente » pour opérer en toute impunité. Une situation alarmante qui, à ses yeux, illustre l’urgence de repenser la justice sociale et de favoriser une véritable mobilité sociale.
Axcel Chenney estime qu’un véritable progrès social doit être garanti dans toutes les sphères de la société, sans exception, pour briser les cycles de pauvreté et d’exclusion.