Bâtiments en tôle, infrastructures délabrées, hygiène déplorable, seulement 78 élèves pour 36 professeurs…  Le Collège Medco de Cassis est loin d’être une institution convenable pour les étudiantes. D’où la raison pour laquelle le personnel demande au ministère de l’Éducation de prendre les choses en main. Selon certains qui ont voulu garder l’anonymat, ce serait plus raisonnable de fermer le collège, de l’améliorer ou de faire transférer  étudiants et enseignants.

Ils sont d’avis que c’est du gaspillage avec de grosses sommes d’argent  versées pour le salaire des enseignants, du personnel non enseignant et pour les autres dépenses. D’autant plus que certains professeurs travaillent que 8 périodes par semaine. Alors que la PSE a préconise 34 périodes par semaine.

Par ailleurs, le président de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), Arvin Bojun explique qu’il y a déjà un protocole au niveau du ministère. De ce fait, s’il y a moins de 125 élèves dans une école, elle doit être fermée et les élèves transférés dans une autre institution. Alors que les professeurs doivent être redéployés dans un autre collège.

La solution existe. Elle a déjà été appliquée pour les collèges Ambassador, Presidency ou encore Bradley. Et, Arvin Bojun dit ne pas comprendre pourquoi la situation est au statu quo, au collège MEDCO.

Contactée, a rectrice nous a fait comprendre que les collèges MEDCO sont gérés par un organisme et qu’elle ne pourra pas répondre à nos questions et que le Manager n’est pas disponible. Alors que le responsable de Communication du ministère de l’Éducation est resté injoignable.