Avec l’arrivée d’Amita Boolauky à la tête de la Private Secondary Education Authority (PSEA), l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) espérait un renforcement du professionnalisme et une meilleure coordination avec les directives du ministère de l’Éducation. Mais pour le syndicat, les attentes ne sont pas au rendez-vous.
Selon Arvind Bhojun, président de l’UPSEE, « nous espérions une continuité entre les annonces du ministre de l’Éducation et la mise en œuvre par la PSEA, mais ce n’est pas le cas ». Il cite en exemple les circulaires publiées récemment par la PSEA concernant la reprise des cours. Initialement, une journée préparatoire avait été prévue le 9 janvier 2026 pour tout le personnel avant la rentrée du 12 janvier 2026. Quelques jours plus tard, une nouvelle circulaire modifie la date de reprise pour le personnel non enseignant, désormais fixé au 5 janvier.
« Cette confusion reflète un manque de professionnalisme et laisse le personnel non enseignant dans le flou », déplore Arvind Bhojun.
Par ailleurs, le président de l’UPSEE revient sur un problème ancien, datant de 2017, concernant les « Heads of Departments » (HoD) dans les collèges privés. Aujourd’hui, plusieurs départements n’ont toujours pas de responsable désigné, et les enseignants sont contraints d’assumer ces responsabilités sans rémunération supplémentaire, contrairement à la pratique dans les collèges d’État, souligne Arvind Bhojun.