Promenez-vous le long du canal dans le quartier Westerdok d’Amsterdam, et vous pouvez voir ce qui ressemble à un désordre disgracieux de déchets rassemblés au bord du canal. D’une certaine façon, c’est une bonne chose. Ce que vous voyez, c’est le travail d’une nouvelle barrière à bulles qui fait l’objet d’un projet pilote de trois ans pour empêcher les déchets de plastique de s’écouler en mer.
La théorie est qu’un mur de bulles émises par un tube perforé (qui transporte de l’air comprimé au fond du canal) peut piéger les déchets plastiques sans gêner les bateaux ou la faune aquatique. Les bulles, qui ne sont littéralement que des bulles d’air, non seulement empêchent l’écoulement des déchets, mais peuvent pousser les objets submergés à la surface pour être attrapés.
Le tube est placé à un angle, de sorte que le flux de la rivière encourage les déchets à un côté du canal où il peut être attrapé par une plate-forme flottante, à récupérer et à éliminer.
On espère que la barrière emprisonnera également de plus petites particules de déchets qui ne peuvent pas être collectées par les bateaux de collecte des ordures d’Amsterdam. Le prototype a été trouvé pour piéger une moyenne de 86 pour cent des déchets plastiques, l’empêchant d’entrer dans la mer du Nord. Le plan consiste à analyser les déchets piégés pour surveiller l’étendue et le type de pollution par les déchets plastiques à Amsterdam, ainsi que l’efficacité de la barrière elle-même.
Les déchets plastiques dans l’océan sont un problème, peu importe leur taille. La vie marine peut s’enchevêtrer dans de gros morceaux, ce qui peut causer de l’inconfort ou, dans certains cas, la mort. Et de plus petits morceaux peuvent être ingérés, ce qui est un problème particulier si les plastiques ont absorbé des polluants sur le chemin. Les plus gros morceaux de plastique peuvent continuer à causer des problèmes car ils se dégradent en plus petits morceaux, même après le point d’être visible à l’œil nu.