Le Premier ministre avait annoncé samedi un « Risk Compensation Scheme » pour les policiers. Pravind Jugnauth a énuméré plusieurs plans de compensation, citant par exemple que la famille d’un policier qui perd la vie dans l’exercice de ses fonctions recevra une compensation financière de Rs 3 millions, un « funeral grant » de Rs 15 000, ainsi que d’autres mesures qui entreront en vigueur à partir du 1ᵉʳ octobre.

Bien que les syndicalistes accueillent favorablement ces mesures, ils souhaitent que ces compensations soient également étendues aux pompiers et aux gardiens de prison du pays.

Pour Radhakrishna Sadien, président de la State Employees Welfare Federation (SEWF), les pompiers et les gardiens de prison doivent pouvoir bénéficier de ces compensations en raison de la nature de leur profession.

Même son de cloche du côté d’Ashraf Buxoo, représentant syndical des soldats du feu. Pour lui, les officiers du Mauritius Fire and Rescue Service mettent leur vie en danger presque aussi souvent que les policiers. C’est, selon lui, le métier le plus à risque au monde après celui de plongeur.

Iqbal Amiran, de la Government Services Employees Federation (GSEA), souligne que les sapeurs-pompiers interviennent lors des inondations et autres catastrophes naturelles, ce qui justifie selon lui leur inclusion dans ce régime de compensation.