La Haute Cour de Jodhpur a accordé une libération conditionnelle de 15 jours à un prisonnier pour mettre sa femme enceinte après que celle-ci se soit approchée du tribunal pour demander sa libération en faisant valoir son « droit à avoir des enfants » et demander ainsi la libération de son mari.
Le tribunal a cité des écritures hindoues, dont le Rig Veda, et est également référé aux principes du judaïsme, du christianisme et de l’islam pour accorder une libération conditionnelle de 15 jours au prisonnier, Nandlal, 34 ans, afin que sa femme, Rekha, puisse concevoir.
Le banc des juges Sandeep Mehta et Farzand Ali de la Haute Cour de Jodhpur a estimé que les besoins sexuels et émotionnels de la femme du prisonnier avaient été affectés en raison de son emprisonnement.
Le tribunal a souligné que des 16 sacrements (cérémonies essentielles), concevoir un enfant est le premier et un droit de la femme.
“Avoir une progéniture dans le but de préserver la lignée a été reconnu par les philosophies religieuses, la culture indienne et diverses décisions judiciaires”, a déclaré le tribunal.
Il a déclaré que “le droit de progéniture peut être exercé par l’association conjugale, cela a pour effet de normaliser le condamné et contribue également à modifier le comportement du condamné-prisonnier”.
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