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Jessila: Le 05/10/2020 à 09:38 | MAJ à 05/10/2020 à 09:38
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Publié : Le 05/10/2020 à 09:38 | MAJ à 05/10/2020 à 09:38
Par : Jessila

L’élection de plusieurs élus de la majorité est contestée devant la justice par voie de pétitions électorales déposées par des candidats battus, mais aussi une demande de révision judiciaire, à l’initiative de Roshi Bhadain, qui réclame que tout le scrutin du 7 novembre 2019 soit annulé. Et la Cour suprême est appelée à choisir quelle procédure donner priorité.

D’une part, les députés dont l’élection est contestée par voie de pétition électorale insistent pour que la cour suprême écoute d’abord la demande de révision judiciaire de Roshi Bhadain.

Officiellement, le principal argument avancé est que si le leader du Reform Party obtient gain de cause, les pétitions électorales n’auront plus de raison d’être… étant donné que le scrutin dans son ensemble sera annulé.

Officieusement, le temps requis par la justice pour écouter une affaire d’une telle envergure pourrait aussi justifier la posture adoptée par les élus de la majorité visés par ces pétitions électorales.

De l’autre côté, ceux qui ont déposé les pétitions électorales, que ce soit pour obtenir un nouveau décompte des voix ou pour contester les élections, insistent pour que leur affaire respective soit écoutée en premier.

Officiellement, ils affirment qu’il s’agit d’affaires totalement différentes et que les défenseurs, dans le cas des pétitions électorales, ne sont pas cités dans la demande de Roshi Bhadain.

Mais officieusement, il est clair que la Cour suprême prendra moins de temps à statuer sur un nouveau décompte des voix, par exemple, que sur l’annulation de tout un scrutin.

Roshi Bhadain n’a pas voix au chapitre sur cette question… en cour du moins ! Ce qui n’est pas le cas des institutions qu’il met en cause, c’est-à-dire le bureau du commissaire électoral et l’Electoral Supervisory Commission.

Rappelons que Roshi Badhain a avancé plusieurs arguments pour justifier sa demande pour que les résultats du scrutin du 7 novembre 2019 soient annulés. Il évoque notamment les milliers d’électeurs qui n’ont pu voter car leurs noms ne figuraient plus sur le registre électoral ainsi que des décisions irrationnelles et biaisées du bureau du commissaire électoral et de l’Electoral Supervisory Commission.

Concernant les pétitions électorales, rappelons qu’un nouveau recompte des voix est réclamée dans les circonscriptions 1, 9, 13, 14, 15, 17 et 19. Quant au PTr, il est le seul parti à réclamer l’invalidation des résultats dans les circonscriptions 8 et 10.

Soulignons toutefois que divers bench de la Cour suprême ont déjà commencé à écouter les pétitions électorales.