Le patronat est en guerre contre le gouvernement sur la nouvelle formule de pension présentée dans le dernier budget. Business Mauritius a démarré une campagne dimanche, dont l’objectif est de mettre l’accent sur les problèmes que le système de Contribution sociale généralisée va engendrer. Surtout dans le long terme.
Pour Business Mauritius, la nouvelle formule est injuste et inéquitable. Le patronat reconnaît que les cotisations vont baisser dans un premier temps pour ceux touchant moins de Rs 50 000 par mois. Mais il précise ce n’est pas pour autant que le système est juste.
Business Mauritius prend l’exemple d’un messenger avec un salaire mensuel de Rs 10 000. Il devra contribuer Rs 150 chaque mois. Cependant, un ministre ne va rien contribuer. À à 65 ans, les deux vont recevoir Rs 4 500 chaque mois, en sus de la pension universelle de Rs 9 000.
Business Mauritius parle de manque de viabilité. Ce système ne fait que collecter de l’argent avant de le redistribuer, sans en générer. Il souligne que ce système compte lourdement sur la population active. Ce qui fait qu’il n’est pas viable pour un pays comme Maurice, qui a une population vieillissante.
Business Mauritius souligne que sur le court terme, la CSG va réduire les coûts, mais risque de coûter très cher aux générations futures.
Les finances de l’État, selon la campagne de Business Mauritius, resteront sous pression dans le cadre du financement de la pension universelle.
Si la tendance se maintient, prévient le patronat, la pension universelle ajoutée à la CSG pourrait équivaloir au coût de trois projets de Metro Express par an.
Business Mauritius réclame ainsi un système de pension qui pourra assurer l’avenir.