L’Icac a émis un communiqué ce mercredi à l’issue de la déclaration de Roshi Bhadain à sa sortie de la cour suprême.

Le Réduit Triangle souligne que le judiciaire n’a pas tranché et qu’aucune injonction empêchant l’ICAC de poursuivre son enquête n’a été émise par la Cour.

L’organisme ajoute qu’à aucun moment, l’Icac n’a mentionné le terme « mandat d’arrêt », qui est un document délivré par la cour. Le représentant du commissaire de police, posté à l’Icac, était en possession d’un ‘arrest order’, précise le communiqué.

Le document souligne aussi que cet ordre a été émis après que le commissaire de police ait été satisfait qu’il y avait une reasonable suspicion contre l’ancien ministre.

Pour l’Icac, Roshi Badhain s’est « embarqué » dans des delaying tactics afin d’éviter d’être confronté aux preuves dans l’enquête en question. Celle-ci, selon l’Icac, est à un stade avancé.

Le leader du Reform Party est aussi accusé de s’être engagé dans des spéculations visant à prêter des desseins politiques à la commission. Or, précise le communiqué, l’enquête le concernant et celle à laquelle il fait référence font partie de 300 autres sur lesquelles les enquêteurs de l’ICAC travaillent en ce moment de manière indépendante, impartiale, équitable et dans l’intérêt public.