Ce rapport continue de dévoiler ses résultats, avec cette fois-ci ceux relatifs à la confiance dans les institutions, à la perception de la corruption et à la redevabilité des personnes à des postes de haute responsabilité et du gouvernement.
61 % des Mauriciens pensent que la corruption a augmenté dans le pays, parmi 42 % qui trouvent que cela a beaucoup accru. 21 % n’ont pas vu ni d’augmentation ni de baisse, alors que 4 % trouvent qu’il y a eu une baisse.
Une majorité pense que certaines personnes occupant des hautes responsabilités sont impliquées dans le processus de corruption (56,85 %). Les fonctionnaires se hissent en haut de cette liste avec 72 %, suivis des hauts cadres (57 %), des membres de l’Assemblée nationale (56 %), des ONG (56 %) et du Premier ministre et des membres de son bureau (55 %). Ainsi, 63 % des sondés pensent que la lutte contre la corruption est mal ou très mal gérée.
Concernant la confiance dans les institutions, les élus régionaux sont les plus mal lotis avec 66 % en leur défaveur. Le parti au pouvoir et l’opposition se retrouvent avec 63 % de personnes qui ne les font pas confiance. Le Premier ministre récolte lui 57 % d’opinions négatives contre 41 % positives. Une majorité, soit 52 %, a confiance dans la police, même si 47 % pensent le contraire.
64 % des Mauriciens sont en faveur d’une limitation des mandats des députés et autres élus, alors qu’un peu moins (61 %) trouvent que l’économie est mal gérée.
Une majorité (70 %) trouvent que le système éducatif répond aux attentes de la population et 63 % considèrent que le système de santé de base a connu une amélioration.