Un officier du National Environment Laboratory a aussi déposé ce matin devant l’ex-juge Abdurafeek Hamuth et ses deux assesseurs.

Marion de la Haye, une habitante de Goodlands, a expliqué qu’elle se trouvait à Pointe d’Esny le 25 juillet 2020. Vers 19h45, elle a vu des lumières en mer, près des récifs.

Intriguée, elle a appelé la NCG de Mahébourg. Elle a passé deux appels, car elle a eu l’impression que l’officier ne l’a pas prise au sérieux. C’est lors du second appel qu’ils lui ont dit qu’ils étaient au courant de la présence du navire.

Les gardes-côtes ne l’ont jamais rappelée. À une question de l’ex-juge Hamuth, Marion de la Haye a dit n’avoir jamais entendu d’explosion entre le 14 et le 15 août à cet endroit.

L’officier Dindoyal, du National Environment Laboratory, a précisé que le « monitoring environmental programme » a été mis en place à différents endroits le 26 juillet 2020, soit Pointe Jérôme, Mahebourg et Pointe d’Esny. C’est le 7 août que du carburant a été aperçu dans l’eau.

Concernant l’examen de l’air, il a indiqué que des examens ont été effectués sur 34 sites à partir du 8 août. À l’exception des mauvaises odeurs, aucun composant dangereux n’a été détecté.

Les travaux se poursuivront le 24 août.