Aller au contenu principal
Accueil
Jessila: Le 18/07/2021 à 09:50 | MAJ à 18/07/2021 à 09:50
Main picture
Publié : Le 18/07/2021 à 09:50 | MAJ à 18/07/2021 à 09:50
Par : Jessila

La dernière séance, jeudi, a été marquée par l’audition du surintendant de police AneeroodSookhareea, du National Disaster Risk Reduction and Management Centre. Certaines de ses explications n’ont pas eu l’air de convaincre le président AbdurafeekHamuth et ses deux assesseurs, Jean Mario Geneviève et Johnny Lam Kai Leung.

Dans un premier temps, le surintendant Sookhareea a déclaré que plusieurs acteurs étaient concernés par la crise, découlant du naufrage du Wakashio, et que les décisions sont prises à plusieurs niveaux par l’organisme.  Ce qui a agacé l’ancien juge dans un premier temps, c’est que le policier a déclaré que plusieurs décisions ont été données verbalement et non en écrit.

Le président de la cour d’investigation s’est appesanti sur la déclaration des autorités que les risques d’un déversement d’huile étaient minimes. Le surintendant AneeroodSookhareea a expliqué que l’organisme s’est basé sur un rapport de la Salvage Team et du directeur du shipping.

L’ancien juge lui a alors demandé comment le National Disaster Risk Reduction and Management Centre a pu annoncer ce que disait la Salvage Team sans aucune vérification ou enquête indépendante. Le témoin a répondu que l’organisme n’a aucun moyen de contre-vérifier ce que disent les experts.

Il a aussi ajouté que l’organisme a été mis sur pied pour s’occuper des catastrophes naturelles et non d’une marée noire.

NailaPemsing, du Forensic Scientific Laboratory, a également déposé. Elle a expliqué que c’est la première fois que cette institution a été appelée à faire des analyses sur des dauphins. Elle a affirmé que dans 11 des 20 échantillons soumis présentaient des traces d’hydrocarbures.

La prochaine séance est prévue le 27 juillet prochain.