C’était lors de la séance de ce mardi qui a été marquée par l’audition des officiers de la NCG. Il s’agit notamment du constable Ujoodha affecté à la National Coast Guard Ops Room ainsi que les constables Sujeebun et Jagurnath postés au poste de Pointe-du-Diable.
L’ex-juge Abdurafeek Hamuth qui présidait la séance ainsi que ses deux assesseurs, Jean Mario Geneviève et Johnny Lam Kai Leung se sont attardés sur la confusion et le manque de communication entre les officiers le jour du naufrage.
Après l’audition du constable Ujoodha hier matin, les constables Sujeebun et Jagurnath ont déposé hier après-midi. Le constable Sujeebun a affirmé avoir repéré le navire aux alentours de 18h15 et qu’il a essayé de contacter le navire par VHF vers 19h25, mais sans succès. Il a indiqué avoir reçu l’appel de l’Ops Room vers 19h10 pour confirmer les détails du navire et aurait contacté le constable Ujoodha.
Ce qui a soulevé des questions du côté du panel qui souhaitait savoir si les informations fournies par les équipements de la NCG sont fiables. Le constable Sujeebun s’est par la suite emmêlé les pinceaux sur les échanges téléphoniques avec l’Ops Room, à quoi Jean Mario Geneviève a répondu « j’ai des preuves que vous ne les avez pas appelés ».
Quant au constable Jagurnath, il a affirmé qu’il était en poste à partir de 18h45 le jour du naufrage. Il soutient que c’est à ce moment que l’officier Sujeebun lui aurait informé qu’un navire avait été repéré sur les radars et qu’il essayait d’établir la communication.
À une question de Jean Mario Geneviève concernant la communication établie avec le Wakashio par la NCG de Blue Bay à 20h08, le constable Jagurnath a soutenu que l’échange via VHF n’était pas clair et ce n’est qu’à 20h20 qu’il a appris que le navire s’était échoué.
Jean Mario Geneviève a ajouté que les déclarations faites par les officiers concernant les conversations téléphoniques n’existent pas. Nous ne sommes pas du tout convaincus, a-t-il ajouté.
Les travaux de la Cour d’investigation se poursuivent ce mercredi.
