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: Le 14/10/2020 à 06:51 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Publié : Le 14/10/2020 à 06:51 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Hier, mardi 13 octobre, le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un plan d’aide de 12 milliards de dollars afin de garantir aux pays en développement l’accès aux futurs vaccins contre le Covid-19, a fait savoir l’institution par le biais d’un communiqué. Une enveloppe qui servira alors à « financer l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements Covid-19 pour leurs citoyens ».

Ce financement pourrait permettre de vacciner « jusqu’à un milliard de personnes », a-t-elle ajouté. La Banque mondiale compte envoyer « le signal à l’industrie de la recherche et pharmaceutique que les citoyens des pays en développement doivent également avoir accès à des vaccins Covid-19 sûrs et efficaces ». Elle apportera en outre un soutien technique pour préparer les pays au déploiement de vaccins à grande échelle, en coordination avec les partenaires internationaux.

 

« Des impacts économiques et budgétaires catastrophiques »

Ce financement fait partie d’un paquet d’aide du Groupe de la Banque mondiale allant jusqu’à 160 milliards de dollars jusqu’en juin 2021 pour aider les pays en développement à lutter contre la pandémie du Covid-19, a également précisé l’institution de Washington. « L’accès à des vaccins sûrs et efficaces et à des systèmes de distribution renforcés est essentiel pour modifier le cours de la pandémie et aider les pays confrontés à des impacts économiques et budgétaires catastrophiques à progresser vers une reprise résiliente », a déclaré David Malpass, le président de la Banque mondiale cité dans le communiqué.

Cette approbation était attendue puisqu’il avait lui-même dévoilé ce projet fin septembre. Il avait alors estimé qu’un vaccin Covid-19 « efficace et sûr » était fondamental pour que le monde puisse rouvrir en toute sécurité. Alors que les vaccins ne sont pas encore commercialisés, il avait aussi relevé dans un entretien au quotidien français Le Figaro, la nécessité d’anticiper « car le processus de distribution d’un vaccin est complexe ». Il faisait valoir l’expérience « solide » de la Banque mondiale en matière de programmes de vaccination, avec la polio, la rougeole ou encore en matière de gestion de crise comme celle d’Ebola.