41 769 cas recensés, 1 043morts, deux périodes de confinement, des polémiques autour de l’achat d’équipements et de médicaments en urgence ; ce sont là quelques-uns des faits marquants de la COVID-19 à Maurice.  Ce samedi 18 mars, cela fait trois ans, jour pour jour, depuis que les autorités mauriciennes ont annoncé les 3premiers cas sur notre sol.

3 jours après l’annonce de l’OMS de l’émergence d’un nouveau virus, le 12 janvier 2020, le pays a pris des dispositions pour la mise en quarantaine des passagers en provenance de Chine. Des restrictions graduelles ont été appliquées a d’autres pays peu après. Des centres de quarantaine ont été créés pour pallier cette situation.

Le 18 mars 2020, dans la soirée, le Premier ministre, PravindJugnauth, a annoncé que 3cas avaient été détectés à Maurice.  Le lendemain, l’annonce d’un premier confinement sanitaire est faite. Initialement prévues pour 15jours, les restrictions ont été étendues à chaque échéance… Cela, jusqu’au 30 mai 2020, où une levée partielle des restrictions est annoncée.

Le pays a connu son premier décès le 23 mars 2020. La population a appris des nouveautés ; rester chez soi sous peine d’amende ou de peine de prison pour non-respect de cette loi, le masque facial, le gel hydroalcoolique, les gestes barrières, la distanciation sociale, le Work Access Permit, les horaires d’ouverture décalés pour les supermarchés, le contact tracing, les points de presse quotidiens des services sanitaires ou encore le Wage Assistance Scheme et les hôtels transformés en centre de quarantaine, pour ne citer que ceux-là. Le tout, dans une atmosphère de crainte de l’inconnu.

Quelques chiffres et faits marquants ; le pic de cas quotidien a été constaté le 19 sep 2021 avec 5280cas. Les jours les plus noirs sont le 29 novembre 2021 et le 08 décembre 2021 où 59 et 58morts ont été recensés respectivement.

Au-delà de la pandémie, le pays s’est aussi ouvert à des polémiques sur la façon d’agir des autorités pour communiquer, le traitement des personnes en quarantaine, la manière dont les contrats ont été alloués pour les achats en urgence d’équipements, le choix des vaccins, entre autres.

3 ans après l’avènement de la COVID 19 cependant, la tristesse des proches des victimes est toujours présente alors que de nombreuses questions restent sans réponse.