L’hôpital Ichilov a annoncé qu’après avoir administré un médicament baptisé EXO-CD24, des tests préliminaires ont montré que 29 des 30 patients infectés par le virus dans un état grave ont complètement récupéré leur santé dans les 5 jours suivant l’administration de leur traitement médical. Un 2ème remède appelé Allocetra administré à Jérusalem à 21 patients dans un état critique a permis à 19 d’entre eux de se rétablir dans les six jours et d’être libérés de l’hôpital en moyenne après huit jours.
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En premier lieu, des chercheurs de l’hôpital Ichilov de Tel Aviv ont annoncé jeudi 4 février avoir obtenu des résultats extrêmement positifs dans les essais préliminaires pour un remède contre le COVID-19.
C’est le professeur Nadir Arber du Centre intégré de prévention du cancer de cet hôpital qui a testé un médicament développé sur des patients dans un état modéré à grave avec un résultat positif à 95%.
Selon Arber, ce médicament, nommé EXO-CD24, qui serait peu coûteux et efficace doit être administré une fois par jour aux patients pendant cinq jours.
Après administration, 29 patients sur les 30 qui ont reçu le médicament ont montré une nette amélioration dans les deux jours et ont été libérés de l’hôpital trois à cinq jours après leur admission. Une patiente a aussi guérie, mais son rétablissement a pris quelques jours de plus, a indiqué l’hôpital.
Après de tels résultats positifs encourageants, l’hôpital a fait appel au Comité d’Helsinki du ministère de la Santé, pour demander d’étendre l’essai à plus de patients.
Le centre médical Hadassah à Jérusalem a également fait état d’un possible deuxième remède au virus.
En effet, l’hôpital aurait administré à 21 patients dans un état critique un médicament appelé Allocetra et 19 se seraient rétablis dans les six jours et ont été libérés de l’hôpital en moyenne après huit jours.
Ce médicament a été développé par le professeur Dror Mevorach, directeur du centre de recherche en rhumatologie et en médecine interne, pour traiter les systèmes immunitaires hyperactifs qui provoquent la sécrétion de cytokines.
Notons que les deux séries de malades sur lesquels les médicaments ont été testés restent malgré tout très faibles numériquement. Les résultats sont donc encourageants mais ne sont scientifiquement pas significatifs.
Source : MEDIAS 24