85 décès ont été attribués à la Covid-19 du vendredi 12 et au vendredi 19 novembre.

20 défunts étaient âgés de moins de 60 ans tandis que 65 avaient plus de 60 ans. Parmi eux, 69 souffraient de comorbidités tandis les autres, soit 16, ne souffraient d’aucune autre maladie.

Le pays traverse une phase critique de la pandémie et cette situation perdurera encore quelque temps. Et tragiquement, l’on dénombrera encore et encore de décès…

Mais derrière ces chiffres se jouent de véritables drames humains. Des drames qui se déroulent dans une douloureuse solitude, loin des proches en raison des restrictions sanitaires en vigueur.

En première ligne face à ces drames se trouve le personnel des entreprises de pompes funèbres qui vit quotidiennement des situations qu’il n’aurait jamais imaginées…

Les responsables de ces entreprises évoquent, non sans émotion, les drames derrière les statistiques…

Selon ces responsables, les familles des victimes vivent un double deuil. En effet, lorsque le patient est envoyé dans un centre de traitement, il est séparé de sa famille et personne ne peut lui rendre visite.

Dans ses derniers moments, il est privé du regard attendrissant de ses proches. Il n’a personne pour lui tenir la main. Et il trépasse dans la solitude.

Les proches ressentent cette pénible situation comme un premier deuil. Ensuite, puisque les funérailles se déroulent selon un protocole établi, ils se retrouvent dans l’incapacité de faire leurs adieux selon leurs rituelles et leurs coutumes funéraires. Un double deuil pour ces proches !

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Parfois les peines des proches ne s’arrêtent pas là…Il faut entreprendre des démarches pour chercher des alternatives quand l’incinérateur le plus proche est en panne. A Bigara, par exemple l’incinérateur est en panne et le Maire de Curepipe nie l’information et il est ensuite contredit par un employé de la Mairie….