Aller au contenu principal
Accueil
: Le 03/02/2021 à 08:28 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
Video
Publié : Le 03/02/2021 à 08:28 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
Par :

Très critiqué pour sa conception et sa sortie rapides, le vaccin russe Spoutnik V est efficace à 91,6% selon une étude parue aujourd’hui dans la revue médicale britannique “The Lancet”. D’après les résultats présentés dans cet article et corroborés par des scientifiques indépendants, il serait donc aussi protecteur que les deux premiers vaccins ARN déjà sur le marché, Pfizer/BioNTech et Moderna, qui utilisent une autre technologie, l’ARN Messager, et affichent un taux d’efficacité de 94 à 95%. Autre avantage : les doses russes se conservent dans un frigo classique.

 

Utilisé depuis plusieurs mois en Russie, en Algérie ou encore en Argentine, le vaccin russe sera évalué par l’Agence européenne du médicament à partir de la semaine prochaine selon le ministère de la Santé. Un processus d’homologation qui peut prendre des semaines, voire des mois. D’autant plus, qu’il devra ensuite être examiné par la Haute autorité de la santé française s’il est validé au niveau européen.

De nombreuses incertitudes persistent

 

Le vaccin russe Spoutnik V, lors de sa troisième phase d’essais cliniques a été testé sur près de 20 000 volontaires entre septembre et novembre 2020. 75% des participants ont reçus deux doses de vaccins, le quart restant des placebos, à trois semaines d’intervalle. Aucun effet indésirable grave et relatif au vaccin n’a été constaté après ces expérimentations.

 

Les personnes testées ont toutes fait un test PCR à l’issue de la première étape ; néanmoins, seules les personnes présentant des symptômes du covid-19 ont réalisé un test PCR lors de la deuxième injection selon les auteurs de l’étude publiée dans The Lancet.

 

L’analyse de l’efficacité du vaccin russe ne concerne donc que les cas symptomatiques pour l’instant selon les experts. “D’autres recherches sont nécessaires pour cerner l’efficacité du vaccin sur les cas asymptomatiques et sur la transmission” de la maladie estime donc “The Lancet” dans un communiqué. Par ailleurs, les chercheurs ne savent pas encore si ce vaccin empêche la transmission du coronavirus, ni pendant combien de temps, il protège les personnes vaccinées.

Image
Image