De l’Argentine, qui vient d’enregistrer son premier cas, au Japon, où c’est le troisième cas qui a été détecté… et du Sénégal jusqu’à la Russie, en passant par la Thaïlande et Fidji, le variant Omicron est présent sur les cinq continents. Pourtant, les scientifiques laissent entendre que certains signes sont encourageants. Pourquoi ?

D’un côté, il y a le discours politique. Le Premier ministre japonais, par exemple, a promis une riposte stricte après la détection du troisième cas du variant Omicron.

D’autre part, il y a le discours scientifique qui appelle à ne pas paniquer. La doctoresse sud-africaine Angélique Coetzee, qui avait donné l’alerte sur le variant, insistait sur l’observation des symptômes plus légers ne nécessitant pas d’hospitalisation. Dimanche, c’est au tour du Dr Anthony Fauci, conseiller de la Maison-Blanche, d’évoquer des symptômes peu graves d’Omicrom en comparaison au variant Delta.

Pourtant, il est un fait qu’Omicron est plus contagieux que Delta. Au Danemark, le nombre de cas dû à ce variant a triplé en l’espace de 48 heures seulement.

Mais paradoxalement, il y a une lueur d’espoir au sein de la communauté scientifique. La haute contagiosité d’Omicron ferait qu’il remplacerait le variant Delta très rapidement. Un variant avec des symptômes bénins et ne nécessitant pas d’hospitalisation est, paradoxalement, une bonne nouvelle en cette période.

Néanmoins, la vigilance doit rester de mise. Car quelques facteurs peuvent tout gâcher. L’un étant que dans l’histoire des pandémies, les nouveaux variants sont toujours plus contagieux, sinon ils ne survivent pas, mais jamais moins dangereux. L’autre facteur est que la population africaine, moins vaccinée et plus jeune, n’est pas comparable à la population européenne. Certains estiment que les symptômes bénins pourraient s’expliquer par la jeunesse des patients africains.

En tout cas, les informations vont rapidement affluer. Car Omicron a été confirmé dans environ 40 pays dans le monde.