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: Le 27/11/2020 à 17:33 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Publié : Le 27/11/2020 à 17:33 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Dans une interview, un envoyé spécial de l’OMS a estimé que si les gouvernements européens ne mettaient pas en place les infrastructures nécessaires, une troisième vague de l’épidémie de coronavirus pourrait avoir lieu début 2021 en Europe.

Dans un entretien accordé à un groupe de quotidiens suisses publié le 22 novembre, l’envoyé spécial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) David Nabarro a jugé que les gouvernements européens n’avaient pas su «développer l’infrastructure nécessaire durant les mois d’été, après avoir maîtrisé la première vague», prédisant par la même occasion une troisième vague épidémique. «Aujourd’hui nous avons une deuxième vague. S’ils [les gouvernements européens] ne construisent pas l’infrastructure nécessaire, nous aurons une troisième vague au début de l’année prochaine», a estimé le Britannique cité par Reuters, qui a par ailleurs insisté sur la mise en place à l’échelon local de systèmes de traçage des cas confirmés pour pouvoir briser au plus vite les chaînes de contamination.

«Il faut une surveillance très étroite des personnes afin de savoir qui est infecté», a-t-il ajouté, préconisant que les quarantaines soient vérifiées.

L’envoyé spécial de l’OMS a par ailleurs pris comme exemple à suivre la gestion sanitaire des pays asiatiques, où, selon lui, les mesures d’endiguement n’ont pas été relâchées prématurément.

«Les gens sont pleinement engagés, ils adoptent des comportements qui entravent le virus. Ils maintiennent leurs distances, portent des masques, s’isolent quand ils sont malades, lavent leurs mains et les surfaces [sur lesquelles le virus peut se déposer]. Ils protègent les groupes les plus vulnérables», a-t-il fait savoir lors de cette interview. Et de poursuivre : «Il faut attendre que les nombres de cas soient bas et restent bas. La réaction de l’Europe a été incomplète.»