L’accident vasculaire cérébral (AVC) désigne une défaillance de la circulation du sang, qui va engendrer une complication plus ou moins importante dans le cerveau. Il existe des AVC ischémiques (blocage dans une artère cérébrale) et des AVC hémorragiques (rupture d’une artère cérébrale). En théorie, n’importe qui peut être touché par cet accident, mais les personnes les plus à risques sont celles ayant déjà eu un accident ischémique transitoire (mini-AVC) ou un AVC, étant atteintes d’un trouble cardiaque, souffrant de diabète, de migraine, ou même d’apnée du sommeil.
Quand un AVC se déclenche chez quelqu’un, chaque seconde est cruciale. Clairement, plus la personne est prise en charge rapidement, moins les séquelles seront graves. En France, on estime que chaque année, 150 000 personnes sont victimes d’un AVC, plus de 110 000 sont hospitalisées et 30 000 en décèdent, selon les chiffres du ministère de la Santé et de la Solidarité. Et malheureusement, la pandémie aggrave les cas. Pour cause, les patients infectés sont cinq fois plus à risque de faire un AVC.
Pour mener cette étude, des chercheurs ont utilisé les données de plus de 37 000 patients infectés entre avril 2020 et février 2021 et hospitalisés pour un AVC de janvier 2019 à février 2021. Grâce à cette découverte et aux résultats obtenus, les médecins et scientifiques vont pouvoir davantage anticiper le risque d’AVC lié au Covid-19 chez les patients hospitalisés. Ils délimitent également une période plus critique, juste après le diagnostic.