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Shane: Le 14/07/2025 à 19:41 | MAJ à 14/07/2025 à 19:56
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Publié : Le 14/07/2025 à 19:41 | MAJ à 14/07/2025 à 19:56
Par : Dooshina Appigadu

Le commandant Sumeet Sabharwal, un pilote chevronné comptant plus de 8 200 heures de vol, était aux commandes du Boeing 787 Dreamliner lorsque l’appareil s’est écrasé dans une zone résidentielle appelée Meghani Nagar, causant la mort de 241 personnes à bord et de 19 autres au sol.

L’enquête sur le crash du vol d’Air India se penche désormais sur les antécédents médicaux des pilotes, alors que des allégations font état de dépression et de problèmes de santé mentale chez l’un d’eux.

Quelques secondes après son décollage le 12 juin, deux commutateurs de carburant dans le cockpit du vol AI171 ont été désactivés, provoquant une perte de puissance catastrophique et le crash de l’avion. Ces commutateurs sont équipés d’un système de verrouillage obligeant les pilotes à les soulever avant de les manipuler, ce ne sont donc pas de simples boutons-poussoirs pouvant être actionnés accidentellement.

L’enquête s’intéresse désormais au comportement du pilote au moment du drame.

Le commandant Mohan Ranganathan, expert renommé en sécurité aérienne en Inde, a affirmé que « plusieurs » pilotes d’Air India avaient indiqué que le commandant Sabharwal souffrait de troubles mentaux.

Interrogé par The Daily Telegraph, il a déclaré : « Il s’était retiré du service pendant trois à quatre ans. Il avait pris un congé médical pour cela. »

Il serait également parti en congé de deuil après le décès de sa mère. Toutefois, selon Mohan Ranganathan, le pilote avait été « déclaré apte » à reprendre du service par Air India avant le crash mortel survenu le mois dernier.

Toujours selon The Telegraph, Air India n’a pas souhaité commenter. Cependant, un responsable travaillant pour la maison mère Tata Group a assuré au journal que le commandant Sabharwal n’avait pas pris de congé médical, et que le rapport préliminaire ne relevait aucun élément significatif.

Il a par ailleurs précisé que, ces deux dernières années, les deux pilotes du vol avaient réussi l’examen médical de classe I, une évaluation rigoureuse de leurs capacités psychophysiques.