Elle a écrit un article sur le sujet dans la dernière édition de l’e-newsletter du bureau du DPP. Me Hannah Sayed Hossen souligne que les crimes maritimes peuvent prendre « différentes formes ». Elle précise que le pouvoir d’arraisonner un navire en mer, qu’ont les autorités d’un pays, n’entraîne pas un droit automatique d’engager des poursuites. Car dans ce cas, il y a une série d’autres conventions qui entrent en jeu, comme la Convention de Vienne de 1998 contre le trafic illicite des stupéfiants et des substances psychotropes.
Plusieurs de ces conventions, indique Me Sayed Hossen, traitent de crimes maritimes spécifiques comme la pollution en mer, la piraterie, le terrorisme maritime et la traite des êtres humains. L’arraisonnement d’un navire, selon elle, n’est que la première phase de la lutte contre la criminalité maritime.