La COP 26, qui a réuni autour de 30 000 personnes à Glasgow (Écosse), s’est achevée samedi 13 novembre et les quelque 200 pays de la COP26 ont adopté un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète, mais sans garantir de tenir l’objectif de le contenir à 1,5°C et sans répondre aux demandes d’aide des pays pauvres.

L’engagement d’éliminer progressivement le charbon qui a été inclus dans les projets de négociation antérieurs a mené à une fin spectaculaire après que l’Inde a mené l’opposition. En effet,Alok Sharma, le Président de la Conférence, a oralement fait la demande d’amendement de l’Inde, en changeant le terme «   phasing out’ » (élimination progressive) par « phasing down » (réduction progressive). Ce changement de dernière minute a suscité une énorme déception parmi les participants.

Avant d’entériner d’un coup de marteau l’adoption, le président britannique de cette 26e conférence mondiale pour le climat, Alok Sharma, s’est dit d’une voix émue et les larmes aux yeux “profondément désolé” pour ce dénouement. Il avait plus tôt estimé que l’accord “inaugure une décennie d’ambition croissante” en matière de climat. Toutefois, il estime que la Chine et l’Inde doivent s’expliquer auprès des pays les plus vulnérables.

Cet accord ouvrira la voie à une grande utilisation des voitures électriques, dont les prix connaîtront une baisse dans les années à venir.

Nos modes de vie contribuent aux émissions de carbone, que nous achetions des aliments importés ou que nous nous envolions pour des vacances à l’étranger. Plus de 100 pays ont signé la Déclaration sur les forêts, qui vise à mettre fin à la déforestation ; cependant, rompre le lien entre la déforestation dans le Sud et les produits consommés dans le Nord, comme le soja, le bœuf et l’huile de palme, pourrait mettre fin à l’ère des aliments bon marché.

Les consommateurs devront inévitablement absorber une partie de ces coûts si nous voulons respecter la déclaration de la CoP 26 – en payant plus et en consommant moins