
Le ministère de la Technologie de l’Information, de la Communication et de l’Innovation organisera bientôt un atelier de travail sur les adolescents et la cybercriminalité. L’objectif : protéger les jeunes contre ce fléau grandissant. En effet, la cybercriminalité, qui englobe des infractions telles que le piratage informatique, l’usurpation d’identité ou encore le cyberharcèlement, ne cesse de prendre de l’ampleur. À Maurice, plus de 3 000 cas ont déjà été enregistrés depuis le début de l’année.
Ces actes illégaux, perpétrés via Internet ou des outils numériques, représentent une menace croissante pour la sécurité des individus et encore plus les jeunes.
JennitaAppaya, consultante en sécurité informatique au Computer Emergency Response Team of Mauritius (CERT-MU), affirme que leur mission est de publier des alertes officielles pour informer le public. Elle parle aussi de l’importance de ne pas partager les nouvelles non-confirmées.
La psychothérapeute Christiane Valery reconnaît que les jeunes sont souvent des victimes. Elle insiste sur l’importance de repérer les signes de détresse, car cela peut les perturber, notamment dans leurs études.
À Maurice, la lutte contre la cybercriminalité repose principalement sur deux textes de loi, notamment la Cybersecurity and CybercrimeAct 2021 et l’Information and Communication Technologies Act 2001. L’avocat Me YudhisthirSeeboruth explique les différentes peines applicables en fonction des délits numériques.