Cela, si le district d’Omaha est remporté par les démocrates. Mais en coulisse, Donald Trump et les républicains s’affairent pour tenter de faire changer la loi électorale avant le 5 novembre 2024.
En apparence, la règle est simple. Pour s’asseoir dans le Bureau ovale, un candidat à la présidentielle américaine doit recueillir le vote de 270 des 538 grands électeurs que compte le pays. Selon la règle en vigueur du « Winner-takes-all », le candidat qui arrive en tête du scrutin dans chaque État remporte l’intégralité des grands électeurs de celui-ci, à deux exceptions près : le Maine et le Nebraska.
Ces deux États sont les seuls du pays à intégrer une part de proportionnelle dans l’attribution de leurs grands électeurs à un camp ou à l’autre : le « Split electoral votes ». C’est pour cette raison que le vote du district d’Omaha pourrait s’avérer déterminant au soir du 5 novembre. Car la ville natale du milliardaire Warren Buffet a voté largement en faveur de Joe Biden en 2020 lui donnant six points d’avance sur Donald Trump. Selon les sondages, ce scénario pourrait bien se répéter cette année, faisant ainsi d’Omaha un petit point bleu au milieu d’un « red state » historiquement largement acquis aux républicains.