La section 3.0 du rapport du Public Accounts Committee (PAC) met en lumière le rôle central du National Audit Office (NAO) dans la supervision financière des ministères et organismes publics.
Le comité, présidé par Reza Uteem, a exprimé sa gratitude au NAO pour ses explications et mises à jour concernant les rapports d'audit des ministères. Cependant, certaines institutions ont contesté les conclusions du NAO, offrant souvent des explications divergentesLe PAC a recommandé une meilleure rigueur dans la transmission d’informations complètes et précises au NAO, afin d’éviter des retards dans les audits. Il a aussi souligné l'importance pour les organismes statutaires de soumettre leurs états financiers annuels à temps, certains n'ayant pas produit de comptes depuis plus d’une décennie, une situation qui expose les finances publiques à des risques de fraude et entrave une vérification adéquate.
Le rapport met également en avant des défis internes au NAO, notamment un manque de personnel qualifié et de ressources financières, limitant sa capacité à mener des audits approfondis, notamment pour les missions à l’étranger.
En réponse à ces difficultés, le PAC a recommandé que le Bureau de l’Audit bénéficie d’une autonomie financière et administrative, renforçant ainsi son indépendance vis-à-vis du ministère des Finances, à l’instar de pratiques observées dans d’autres pays.
Le PAC a également proposé des sanctions strictes contre les membres des conseils d'administration des organismes qui ne respectent pas l'obligation de soumettre leurs comptes, incluant la révocation des membres, la restitution des honoraires perçus et leur inéligibilité à siéger dans d’autres conseils.