Depuis mardi, les médias du monde entier ont évoqué ce drame. Si Sudheer Maudhoo, ministre de la Pêche, a soutenu que la mort de ces mammifères marins n’est pas liée à la marée noire ni au sabordage du Wakashio, l’ONG internationale Greenpeace réclame une enquête urgente pour établir les faits.
Dans un article sur son site, Forbes parle d’un pays « choqué et en colère » après la découverte de dauphins morts, échoués sur nos plages, un jour après ce que l’auteur qualifie de « sabordage controversé » du Wakashio.
La BBC, de son côté, souligne qu’il est rare de trouver autant de dauphins morts d’un seul coup. La chaîne britannique évoquait les propos du ministre de la Pêche qui soutenait qu’il n’y a aucun lien entre ces décès et le déversement d’huile, ainsi que le sabordage de la proue du Wakashio. Sudheer Maudhoo avait aussi évoqué des traces de morsures de requin sur deux des dauphins.
Ce sujet a aussi intéressé plusieurs médias réunionnais. Réunion la 1ère, par exemple, a fait la chronologie des évènements depuis l’échouage du Wakashio. D’autres médias ont précisé que toute la biodiversité de la côte du Sud-est a été impactée, dont les forêts de mangroves.
Quant au Parisien, il a mis l’accent sur le communiqué de Greenpeace réclamant une « enquête urgente » pour établir les faits. Le journal français souligne que la poupe du bateau, qui se trouve toujours à Pointe d’Esny, continue de menacer les coraux. Il précise que nappes d’hydrocarbures ont atteint des mangroves et risquent de tuer des plantes aquatiques dans les prochains mois.
Rappelons qu’à hier, près de 25 mammifères marins ont été retrouvés morts sur nos plages.
