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: Le 07/04/2021 à 16:46 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Publié : Le 07/04/2021 à 16:46 | MAJ à 18/07/2024 à 17:25
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Depuis plus d’un siècle, on vient chercher dans les souks de Dubaï, des épices, des perles et de l’or, un métal précieux qui lui vaut le surnom de “ville de l’or”.Sur les neuf premiers mois de l’année 2020, son commerce a été valorisé à 41 milliards d’euros selon le département des douanes de Dubaï.

C’est la source d’exportation la plus lucrative après le pétrole.

 

La ville dispose de réserves d’or, d’ateliers de fabrication de bijoux et de raffineries dédiées comme Al Etihad. Sur place, on procède au raffinage de l’or et on le transforme en lingots d’investissement pour les banques et courtiers spécialisés, mais aussi pour les grossistes en bijouterie. L’ensemble du processus se fait sur site. Al Etihad dispose aussi de l’accrédition “Dubai Good Delivery”, un label international qui est gage de qualité et de spécifications techniques.

 

“J’encourage les gens à investir uniquement dans l’or,” conseille Salah Khalaf, copropriétaire d’Al Etihad. “Et dans cette ville,” poursuit-il, “nous avons toutes les activités dédiées, en particulier, l’infrastructure, la stabilité et la sécurité.” Sur place, nous jetons un œil au produit final, un lingot d’or de 10 kilos. Comme toute matière première, son prix peut varier. Mais, au taux actuel du marché, il vaut près de 454 000 euros.

 

Un secteur très réglementé

Autre maillon dans la chaîne de l’or : les grossistes. La famille Abdullah a démarré son activité en 1955 en fondant Jawhara, une entreprise spécialisée dans la vente d’or, de joaillerie et de diamants.

 

“À tout moment, à Dubaï, il y a entre 40 et 50 tonnes d’or disponibles sur le marché, que ce soit chez les détaillants ou chez les grossistes,” précise Tawhid Abdullah, PDG de Jawhara. “Et vu les grandes quantités que nous échangeons, nos prix sont les plus compétitifs au monde,” assure-t-il.

 

Le secteur de l’or et de la joaillerie est très réglementé dans la ville. Le Dubai Gold and Jewellery Group, organisme à but non lucratif dédié, compte plus de 700 membres. “Nous sommes auto-disciplinés,” indique Tawhid Abdullah qui ajoute : “Avec les nombreux contrôles et conformités gouvernementales en place, cela nous donne des produits parfaits.”

Source : euronews