Mardi au parlement , le chef de file du PTr a été suspendu pour la séance du jour et les deux suivantes. Dès le lendemain, par le biais de son homme de loi, il a logé une demande d’injonction en cour suprême. Dans son affidavit, Arvin Boolell juge sa suspension injustifiée. Il soutient que le Speaker a outrepassé ses pouvoirs et, qu’avec la complicité du Premier ministre, il a enfreint la Constitution.
Dans son affidavit, le Dr ArvinBoolell rappelle que la déclaration qui lui est reprochée a été faite sur une radio privée et non au Parlement. Il souligne au passage qu’il n’avait nullement l’intention de diffamer SooroojdevPhooker.
Mais pour lui, le Speaker a outrepassé ses pouvoirs mardi. Le député rouge indique, dans l’affidavit, que s’il s’était rendu coupable de diffamation, le Speaker aurait dû avoir recours à la section 6 de la National AssemblyAct 1953.
Le chef de file du PTr avance plus loin que les actes du Speaker, qui aurait agi de connivence avec le Premier ministre, sont illégaux. Elles enfreignent, selon lui, l’article 31 de la Constitution qui donne le droit aux élus de siéger à l’Assemblée nationale à tout moment.
Pour ArvinBoolell, la façon dont il a été sanctionné visait à l’humilier. Il demande donc un gel de cette suspension.
Rappelons que la juge Shameem Hamuth-Laulloo n’a pas émis d’ordre intérimaire. Elle a préféré convoquer toutes les parties concernées, soit ArvinBoolell, le Speaker, le Premier ministre et l’Assemblée nationale, c’est-à-dire la Clerk, à son bureau ce vendredi 14 avril à 10 heures.
Les défendeurs doivent justifier pourquoi l’ordre demandé par ArvinBoolell ne devrait pas être émis.