La correspondance a été envoyée ce mardi. L’Assemblée nationale, rappelons-le, a été ajoutée jusqu’au 3 novembre. Mais le leader de l’Opposition évoque plusieurs raisons pour justifier sa requête pour écouter les vacances parlementaires.

Pour le leader de l’opposition, le pays se dirige vers une crise économique en raison notamment d’une politique d’opacité qui porte atteinte à la démocratie.

Pour appuyer sa demande pour le rappel du Parlement, Arvin Boolell évoque aussi :

• le naufrage du Wakashio, « avec ses ramifications alléguées » ;
• les controverses concernant la salvage operation bâclée sur le vraquier;
• les cétacés retrouvés morts sur nos côtes ;
• le naufrage du Sir Gaetan, qui a fait trois morts et un disparu et ;
• le désastre écologique et ses conséquences.

Il soutient qu’il y a un flou concernant la mise sur pied d’une commission d’enquête avec des attributions très larges et des sujets importants qui attendent d’être abordés. Par exemple, la réforme du système de pension, le problème de logement, les arrestations arbitraires, le trafic de drogue et les recommandations de la Commission Lam Shang Leen.

Finalement, Arvin Boolell évoque dans sa lettre l’acquisition d’un terrain, dont le paiement a été fait à l’étranger.

Dans l’intérêt public, le leader de l’opposition demande que le Parlement soit rappelé en urgence, soit bien avant le 3 novembre.