La lettre de Greenpeace est adressée à la compagnie Nagashiki, le propriétaire du navire, et la société Mitsui OSK, qui exploitait le Wakashio. Copie est adressée aux ministres Kavy Ramano et Sudheer Maudhoo. L’association y évoque la souffrance des volontaires qui tentent de contenir le carburant qui s’est déversé dans l’océan. Elle évoque aussi le laxisme des propriétaires du vraquier.

Greenpeace fait la chronologie des évènements depuis l’échouage du vraquier à Pointe d’Esny le 25 juillet dernier. S’adressant aux propriétaires du Wakashio, l’organisation demande pourquoi le vraquier était si proche de nos récifs.

Si Greenpeace insiste pour que le pays soit compensé pour tous les dommages causés à la nature, elle leur demande aussi pourquoi ils n’ont pas réagi depuis l’échouage du vraquier.

Autres questions évoquées dans la lettre : qu’est-ce que les propriétaires comptent faire pour réduire les dommages causés à l’environnement et la souffrance de ceux dont la survie en dépend ?

Greenpeace demande aussi aux propriétaires de financer une enquête publique et indépendante, menée par une équipe d’experts qui n’ont aucun avec les compagnies concernées et le gouvernement mauricien.

Greenpeace réclame aussi que cet itinéraire ne soit plus utilisé. L’ONG demande au gouvernement mauricien de revoir les protocoles afin de ne plus autoriser d’innocent passage dans les eaux mauriciennes.

Greenpeace a, par ailleurs, demandé à Mitsui OSK de stopper son implication dans la production de fioul.