Aller au contenu principal
Accueil
Zufarullah: Le 03/04/2025 à 11:16 | MAJ à 03/04/2025 à 17:38
Main picture
Publié : Le 03/04/2025 à 11:16 | MAJ à 03/04/2025 à 17:38
Par : Zufarullah

Dans la MED, Diya Sewraz reconnaît d’emblée que c’est elle qui « affixes the chairman’s signature on the approved minutes. »

Elle explique qu’elle a réagi à la déclaration de Louis Rivalland dans la presse le 26 mars selon laquelle le procès-verbal de la réunion du 5 février 2024 du conseil d'administration de la MIC aurait été falsifié. Elle accuse Rivalland d’avoir fait cette déclaration dans le but de détourner l’attention du manque de vigilance de sa part en tant que membre du conseil d'administration de la MIC.

Elle maintient toutefois que le montant proposé et approuvé s'élève bien à Rs 2,4 milliards. Elle parle en fait de 48 millions d'euros qui équivalent à environ Rs 2,4 milliards. Elle souligne que Louis Rivalland devrait le savoir puisque ce chiffre figurait dans les comptes de la MIC qui avaient été approuvés le 29 octobre 2024, soit, rappelons-le, 9 mois après la réunion du 5 février.

Elle se demande également pourquoi Mardayah Kona Yerukunondu et HemlataSadhnaSewraj-Gopal ont autorisé le paiement en juin 2024 sans protester, alors qu’ils étaient en possession d’un extrait du PV du 5 février. Diya Sewraj ne confirme toutefois pas si cet extrait est fidèle au PV.

Autre argument avancé par Sewraz : le PV du 5 février 2024 a été approuvé le 28 février et personne n’a émis d’objection. Cependant, il faut souligner que selon les PV en notre possession, il y avait eu des remarques qui ont disparu du PV probablement remis à la FCC. Justement, nous dit un homme de loi, DiyaSewraz semble exclure la possibilité que le PV falsifié n’ait jamais passé par le système DiliTrust de la MIC, mais qu’il ait transité en dehors de celui-ci pour atterrir à la FCC.

Diya Sewraz égratigne au passage Louis Rivalland en suggérant qu’il était en conflit d’intérêts puisqu’il est directeur de SWAN qui est actionnaire du groupe Sun. Pour rappel, Sun est désormais coactionnaire avec la MIC de l’hôtel East Coast.

Elle estime que si les directeurs ignoraient que l’on parlait de 48 millions d’euros (et non de 2,1 milliards de roupies), ils ont fait preuve d’une grande négligence.

Elle se permet même de leur rappeler qu'ils : " were under a legal obligation to discharge your duties as a directors of the Company with the reasonable standard of care, diligence and skill that may be expected of people in your position, such that you were expected to, inter alia. "Tout en soulignant qu'elle, DiyaSewraz, a toujours travaillé" with the utmost honesty and integrity. " Elle termineenlançantpéremptoirementaux directeurs, celapar le biais de son avouéSivakumarenMardemootoo " ...YOU, the hereunder named parties, are hereby most formallyrequested, called upon and summoned, FORTHWITH, stop making and/or refrain from making any insinuations and/or allegations with regard to the alleged tampering or alteration of minutes of board proceedings at the MIC.

On comprend mal la démarche de Diya Sewraz, alors que Louis Rivalland ne l’a pas citée. Elle dit s’être sentie visée... Quoi qu’il en soit, si cette MED était destinée à empêcher les directeurs et autres de parler à la presse, elle n'a pas été une grande réussite puisque Diya Sewraz et son ex-patron Jitendra Bissessuront été arrêtés par la FCC hier tard dans la nuit, et cela sous les feux des projecteurs de cette même presse.

 

Image