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Fab: Le 18/10/2025 à 14:45 | MAJ à 18/10/2025 à 14:58
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Publié : Le 18/10/2025 à 14:45 | MAJ à 18/10/2025 à 14:58
Par : Mariyah Radim

Une conversation citoyenne, organisée jeudi après-midi par Rezistans ek Alternativ, s’est tenue au conseil municipal de Port-Louis. L’événement était axé sur la montée inquiétante de la consommation de drogues.

Plusieurs personnalités politiques ont assisté à la rencontre, parmi lesquelles le ministre des Terres et du Logement, Shakeel Mohamed, le ministre de la Sécurité sociale, Ashok Subron, ainsi que son ministre délégué, Kugan Parapen.

Au cours des échanges, divers intervenants ont pris la parole. Si certains ont plaidé en faveur de la dépénalisation du cannabis, d’autres ont estimé qu’une telle mesure ne constituerait pas une solution durable face au fléau de la drogue, qui continue de dévaster la société mauricienne et d’emporter de nombreux jeunes.

David Sauvage, de RezistansekAlternativ, a souligné que les drogues synthétiques entraînent une forte dépendance et sont responsables de la mort de nombreux jeunes.

De son côté, Lindley Couronne, de l’organisation Dis-Moi, a affirmé qu’il ne faut pas considérer les consommateurs de drogue comme des criminels, mais plutôt aborder la question sous l’angle de la santé publique, plaidant ainsi pour la dépénalisation.

François Henri, de CURE Mauritius, a pour sa part estimé que les consommateurs de cannabis ne devraient pas être envoyés en prison.

En revanche, Raouf Khodabaccus, du Mouvman Anti Marsan Ladrog, a soutenu que la dépénalisation du cannabis ne constitue pas une solution et qu’il faut au contraire agir fermement contre la vente de drogues