Un chat d’un an serait décédé la semaine dernière suite à une stérilisation pratiquée par un vétérinaire étranger à Maurice. Selon le praticien, le félin aurait été victime d’un problème cardiaque et n’aurait pas supporté l’anesthésie, entraînant une mort subite.
La propriétaire de l’animal a rapidement porté l’affaire au Veterinary Council of Mauritius, qui indique que le vétérinaire concerné avait été « deregistered » depuis 2023. Pourtant, le praticien continue à exercer, soulevant des interrogations sur la régulation des vétérinaires étrangers à Maurice.
Le président du Veterinary Council, le Dr Radhakrishna Veerapa, s’inquiète : « Malgré l’interdiction, il exerce toujours. Ce qui pose un réel problème de contrôle et de sécurité pour les propriétaires d’animaux. »
Le Dr Amswaley Abdoullah, président du Conseil en 2023, explique que l’affaire avait été portée devant la Cour suprême. L’avocat du vétérinaire a finalement retiré le dossier en novembre 2025. Dans des publications de presse, le Conseil avait alors informé le public que le praticien était interdit de pratiquer à Maurice et Rodrigues.
Contacté, le vétérinaire étranger assure pourtant avoir le droit d’exercer à Maurice, affirmant posséder toutes les qualifications requises. Il souligne également que plus d’une trentaine de vétérinaires étrangers opèrent sous le même cadre légal. Il cite le Veterinary Council Act pour justifier sa position.
Cette affaire relance le débat sur le manque de clarté autour du statut et des droits des vétérinaires étrangers à Maurice, et sur la nécessité pour les autorités de renforcer les contrôles afin d’éviter de tels incidents.