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Naresh: Le 25/05/2022 à 17:48 | MAJ à 25/05/2022 à 17:48
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Publié : Le 25/05/2022 à 17:48 | MAJ à 25/05/2022 à 17:48
Par : Naresh

L’Information Commissioner’s Office a aussi ordonné à Clearview AI de cesser d’utiliser les données personnelles des résidents du Royaume-Uni qui sont accessibles au public sur Internet et de supprimer les données se trouvant dans ses systèmes. La société américaine de reconnaissance faciale a été trouvée coupable d’une série de violations des lois sur la confidentialité. Elle a été condamnée à une amende de 7,5 millions de livres sterling, soit 8,75 millions d’euros.

Clearview AI, société américaine de logiciels, possède l’un des plus grands réseaux faciaux au monde. Elle détient des milliards de photographies faciales, dont beaucoup proviennent des réseaux sociaux comme Facebook.

L’entreprise utilise ensuite un service de correspondance d’identité basé sur l’intelligence artificielle pour les vendre à des entités, comme les forces de l’ordre ou des entreprises privées, sans la permission des personnes concernées.

Toutefois, Clearview AI a récemment accepté de stopper la vente de ses données aux États-Unis. Cela, à la suite d’un procès intenté par l’American Civil Liberties Union.
Selon le bureau du commissaire à l’information du Royaume-Uni, bien que Clearview AI ne propose plus ses services en Grande-Bretagne, elle a des clients dans d’autres pays et utilise toujours les données personnelles des résidents britanniques.

Pour le commissaire à l’information du Royaume-Uni, Clearview AI a enfreint les lois britanniques sur la protection des données. Elle n’a pas utilisé les informations des résidents britanniques de manière équitable et transparente. Elle n’avait aucun motif légal pour collecter ces informations. Enfin, elle n’a aucun moyen d’empêcher la conservation indéfinie des données.

En novembre 2021, le bureau du commissaire à l’information du Royaume-Uni avait prévenu que Clearview AI pourrait se voir imposer une sanction financière pour « violations graves présumées » de la loi nationale sur la protection des données.

Dans un communiqué, le commissaire, John Edwards, a appelé à la « coopération internationale » pour protéger le droit à la vie privée des personnes alors que la technologie, comme la reconnaissance faciale, continue de progresser.

À noter que le Royaume-Uni est le quatrième pays à prendre des mesures contraignantes à l’encontre de l’entreprise, après la France, l’Italie et l’Autriche.