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Jessila: Le 19/01/2023 à 11:53 | MAJ à 19/01/2023 à 11:53
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Publié : Le 19/01/2023 à 11:53 | MAJ à 19/01/2023 à 11:53
Par : Jessila

Dans un communiqué envoyé aux salles de rédaction, l’ancien premier ministre se dit surpris par la déclaration de Me Philippe Sands, se référant à un article publié dans le quotidien l’Express (du lundi 16 janvier 2023) , il dit vouloir rétablir les faits rétablir les faits. « Quand le Professeur  Sands vient dire que nos avocats nous avaient dit dès 2010 que le recours à la CIJ était « impossible » et que c’est seulement en 2015 que le Premier Ministre  lui a demandé de trouver un moyen d’aller devant la CIJ, cela est inexact », réplique le Dr Navin Ramgoolam.

L’ancien Chef de gouvernement ,  fait ressortir qu’en 2010, son  gouvernement avait pris la décision de trouver une solution à la question chagossienne par voie judicaire, vu la mauvaise foi des britanniques, qui malgré l’assurance que lui avait  donné  le Premier ministre Gordon Brown à l’effet que  le Royaume Uni n’irait pas de l’avant avec l’établissement d’uneMarine Protected Area autour des Chagos, ont quand même déclaré une MPA en avril  2010. Le leader du PTr , souligne entre autres que son gouvernement avait logé dans un premier temps en décembre 2010 une contestation de la déclaration britannique devant un tribunal d’arbitrage institué sous la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer. Il rappelle aussi que le gouvernement d’alors avait retenu les services d’un panel d’avocats, dirigé par Me Philippe Sands, et qu’il avait également  proposéà un spécialiste du droit international, en la personne de Me Milan Meetarbhan d’agir comme  ambassadeur du pays aux Nations Unies et qu’il avait  demandé à ce qu’un haut cadre du ministère des affaires étrangèressoitdétachéauprès du PMO afin de coordonner tout le dossier Chagos.

Dans ce qui semble etre une mise au point , l’ancien Chef de gouvernement ajoute, que malgré le fait que ce dossier avait été une des priorités du gouvernement mauricien pendant des décennies, c’était la première fois qu’un fonctionnaire de haut niveauétait chargé de s’occuper à plein temps de tout ce qui touche à la question chagossienne.

 

Navin Ramgoolam rappelle aussi qu’en Janvier 2011, le gouvernement mauricien a proposéà l’Union Africaine d’adopter une résolution soutenant la souverainetémauricienne sur les Chagos ainsi que  toute démarche entreprise sur cette question au sein des Nations Unies par l’Etat mauricien. Cette résolution fut adoptée au sommet de l’UA à Addis. Il est clair que la proposition mauricienne qui mentionnait spécifiquement le soutien aux actions entreprises à  l’ONU concernait une éventuellerésolution devant l’assembléegénérale que nous envisagions déjà. Dès sa prise de fonctions en Janvier2011, le nouvelambassadeur mauricien à l’ONU a commencé une campagne de sensibilisationpar rapport à une éventuelle demandeà l’assemblée générale. Il a eu plusieurs rencontres avec des ambassadeurs à New York et en particulier ceux du groupe africain ainsi que les représentants des iles du Pacifique et des Caraïbespour lessensibiliser à la question chagossienne, écrit encore le Dr Ramgoolam.

 

Pour conclure l’ancien Premier ministre lance un appel de ne pas politiser ce débat ou en faire une question partisane, dans la conjoncture actuelle. Par ailleurs, concernant les négociations sur le Dossier Chagos,  le Dr Navin Ramgoolam demande à ce que le gouvernement consulte les partis politiques représentés au Parlement et les tient régulièrement au courant des développements afin de favoriser un élan national sur une question qu’il juge  d’intérêt national.

Declaration du Dr Navin Ramgooalm BIS
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