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Jessila: Le 27/09/2021 à 08:30 | MAJ à 27/09/2021 à 08:30
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Publié : Le 27/09/2021 à 08:30 | MAJ à 27/09/2021 à 08:30
Par : Jessila

C’est ce que souligne Ken Moriyasu, chef d’édition de Nikkei Asia, un important quotidien économique en Asie. Il souligne, en citant notamment Tony Radakin, chef de la Royal Navy, que la base militaire de Diego Garcia devrait aider l’armée britannique à projeter sa force depuis sa base d’Oman.

Le pacte stratégique Aukus, de l’acronyme Australia, United Kingdom et United States, vise à « défendre les intérêts indo-pacifiques partagés » de ces trois puissances. Il est d’ailleurs à l’origine du différend diplomatique entre la France et les États-Unis suite à ce qui a été appelé la crise des sous-marins… découlant de la décision de l’Australie de rompre un méga contrat avec la France.

Que vient faire Diego Garcia dans cette histoire ? Ken Moriyasu soutient que la base militaire américaine située dans l’océan Indien devrait aider la Royal Navy à projeter sa force depuis sa base d’Oman. Il cite le Pr Alessio Patalano, spécialiste en stratégies et guerres du King’s College, qui affirme que « Diego Garcia est la colle qui maintient le lien opérationnel des parties orientale et occidentale de l’océan Indien ».

Il évoque aussi une récente interview de Tony Radakin, chef professionnel de la Royal Navy britannique à Nikkei, qui a soutenu qu’un engagement accru dans la région indo-pacifique impliquait l’utilisation de la base de Diego Garcia.

Pour Tony Radakin, Diego Garcia permet aux navires de guerre d’opérer « beaucoup plus fortement avec Oman et l’Inde, mais aussi à opérer le long de la côte est de l’Afrique.”

Quant à Collin Koh Swee Lean, de la Rajaratnam School of International Studies de Singapour, il souligne que Diego Garcia permet de surveiller « certaines lignes de communication maritimes les plus critiques au monde entre les océans Indien et Pacifique ».

L’article fait aussi un petit historique de l’histoire de Diego Garcia. Ken Moriyasu conclut en rappelant que la Grande-Bretagne ne reconnaît pas la souveraineté de Maurice sur les Chagos malgré la décision de la Cour internationale de justice et la résolution de l’ONU.

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