Depuis mardi 1er octobre, plus aucun conteneur n’est pris en charge entre le Maine et le Texas. Comme en Louisiane, 25 000 ouvriers portuaires dont le contrat doit être renouvelé pour six ans ont cessé le travail. Objectif : réclamer une revalorisation de salaire à l’USMX, l’entité qui représente les entreprises du secteur. Mais à ce jour, celle-ci ne veut pas en entendre parler.

Quatorze ports touchés, des milliers de cargaisons à l’arrêt et plus aucun conteneur pris en charge entre le Maine et le Texas : depuis mardi 1er octobre aux États-Unis, 25 000 dockers sont en grève à l'appel de leur syndicat - l'ILA -, à seulement cinq semaines de l'élection présidentielle du 5 novembre. Tous réclament une revalorisation conséquente de leurs salaires et le gel de toute automatisation des ports.  Les discussions qui ont débuté au mois de mai « sont dans l'impasse », explique l'ILA. Le syndicat projetait de faire grève dès l'expiration de l'accord social - d'une durée de six ans - qui le liait à l'USMX, mardi 30 septembre, à 03H59 TU dans les ports de la côte Est et du golfe du Mexique.