La Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW) est au centre d'une vive polémique après que des employés de l'organisme ont été accusés d'avoir provoqué la mort de centaines de chiens. Cette affaire fait suite à un rapport accablant du Comité disciplinaire de la MSAW, daté du 23 novembre 2021, qui met en lumière des événements survenus en 2020 et 2021, révélant une gestion défaillante au sein de l'organisation. Le rapport recommande même des poursuites pénales contre certains employés.
Julien George, directeur de la MSAW, a déposé une plainte pour cruauté envers les animaux le jeudi 22 août au poste de police de Rose-Hill. Il a exprimé de vives inquiétudes concernant les graves manquements observés dans les refuges de Rose-Hill et de Vallée-des-Prêtres, où 808 chiens à Vallée-des-Prêtres et 336 à Rose-Hill ont perdu la vie lors du premier confinement.
Linley Moothien, président de l'ONG Quatre Tilapat, qui milite pour la défense animale, a joué un rôle clé en révélant cette tragédie. Il a partagé avec les autorités et la presse des vidéos accablantes montrant des scènes horrifiantes de maltraitance animale, où des chiens se dévoraient entre eux, scènes qui se seraient déroulées dans l'ancien refuge de la MSAW à Vallée-des-Prêtres pendant le premier confinement de 2020.
Face à ces révélations choquantes, Julien George a porté plainte pour cruauté envers les animaux. Il a souligné que les causes de ces décès incluent le manque de nourriture, les bagarres entre animaux, la surpopulation des chenils et l'absence de soins médicaux appropriés, ce qui aurait conduit à la mort de centaines de chiens lors du premier confinement.
La MSAW a également exprimé son intention de remettre une copie de ce rapport aux forces de l’ordre, espérant ainsi qu'une enquête approfondie puisse faire la lumière sur ces événements tragiques.
Rappelons qu'un comité avait déjà été instauré pour enquêter sur les décès de centaines de chiens survenus entre octobre 2020 et février 2021. Ce rapport a révélé une gestion défaillante et a mis en cause l'incompétence de certains employés. Les responsables de cette situation dramatique pourraient bientôt faire face à des poursuites judiciaires.