Le juge a présenté hier ses excuses à George et Melvin DeJesus, condamnés à tort pour le meurtre de Margaret Midkiff en 1995 dans le Michigan
“Vingt-cinq ans de votre vie vous ont été enlevés et ne peuvent être remplacés”, a déclaré le juge. ”
“Je tiens à m’excuser pour les mesures prises par vos concitoyens contre vous”, a déclaré Anderson. Ils ont été innocentés. par des tests ADN
Les frères ont ensuite été embrassés par des membres de la famille – et en ont rencontré certains pour la première fois – dans un restaurant.
Interrogé sur la prochaine étape pour les frères, Melvin DeJesus a déclaré que ce serait une décision collective.
“Je crois que ça va être une réunion de famille, une réunion pour voir quelle est la prochaine étape de notre programme en tant qu’hommes libres, parce que nous étions des enfants quand nous sommes arrivés et maintenant nous sommes des hommes”, a déclaré DeJesus, faisant signe à sa fille de le rejoindre ainsi que son frère à l’avant de la salle.
Il a notamment remercié sa mère de ne jamais les avoir laissés perdre espoir, affirmant qu’il n’avait jamais douté qu’un jour ils seraient libres.
Midkiff a été agressée sexuellement et tuée chez elle à Pontiac, Michigan, en juillet 1995. Elle a été retrouvée ligotée avec du fil de fer et avec un oreiller sur la tête.
Un an plus tard, l’ADN de la scène a été comparé à Brandon Gohagen. Le procureur général adjoint Robyn Frankel a déclaré mardi qu’aucun ADN n’avait jamais été découvert qui reliait les frères DeJesus au crime.
Gohagen a témoigné au procès en 1997 que les frères l’avaient forcé à agresser sexuellement Midkiff et qu’ils l’avaient tuée. George et Melvin DeJesus ont été reconnus coupables de meurtre et condamnés à la prison à vie, tandis que Gohagen a été reconnu coupable de meurtre au deuxième degré et de comportement sexuel criminel au premier degré.
Mais Gohagen a agi seul, a déclaré Frankel.
Elle a dit qu’elle croyait que Gohagen avait agressé sexuellement au moins 12 femmes dans les années 1990, dont Rosalia Brantley, une femme de 22 ans dont le cadavre a été retrouvé enroulé dans un rideau dans un parc en 1994. Gohagen a été reconnue coupable de son meurtre et condamnée. à la prison à vie en 2017.
L’unité d’intégrité des condamnations du procureur général, dirigée par Frankel, a trouvé des témoins qui ont corroboré les alibis que les frères ont présentés au procès et ont découvert que Gohagen avait échoué à un test polygraphique préalable au procès qui a joué un rôle déterminant dans l’affaire.