Des Palestiniens ont manifesté après la prière du vendredi dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem et se sont brièvement affrontés avec la police israélienne, blessant trois manifestants.
Une série d’affrontements beaucoup plus violents sur le site en avril et mai a contribué à déclencher la guerre de 11 jours à Gaza le mois dernier. Le site est le troisième plus saint de l’Islam et le plus saint pour les Juifs, qui l’appellent le Mont du Temple parce que c’était l’emplacement des temples bibliques.
Elle a souvent été le théâtre de violences israélo-palestiniennes. Cette fois, la police s’est abstenue d’entrer dans l’enceinte et a semblé agir avec plus de retenue, peut-être sur ordre du gouvernement israélien nouvellement assermenté. Le service d’urgence du Croissant-Rouge a déclaré que deux Palestiniens avaient été blessés par des balles en caoutchouc et un troisième par une pierre lancée.
On pouvait voir de jeunes Palestiniens jeter des pierres sur la police stationnée à l’entrée du complexe, qui a tiré des grenades assourdissantes et des balles enrobées de caoutchouc.
Des centaines de personnes ont manifesté après la prière du vendredi en réponse à un rassemblement organisé par des ultranationalistes juifs mardi au cours duquel des dizaines avaient scandé « Mort aux Arabes » et « Que votre village brûle ». Les Palestiniens ont protesté contre les insultes au prophète Mahomet de l’Islam, après qu’une vidéo en ligne a montré certains des participants à la marche de mardi le dénigrant.
Les tensions sont restées élevées depuis qu’un cessez-le-feu informel a mis fin à la guerre de Gaza le 21 mai. Le rassemblement de mardi a eu lieu pour célébrer la prise par Israël de Jérusalem-Est, y compris la vieille ville et ses lieux saints, pendant la guerre de 1967. La police a expulsé de force les Palestiniens du parcours de la marche et a assuré la sécurité, car de nombreux membres de la foule ont chanté des chants racistes.
À Gaza, pendant ce temps, des militants mobilisés par les dirigeants militants du Hamas du territoire ont envoyé des ballons incendiaires à travers la frontière vers Israël, mettant le feu aux champs et aux terres agricoles. Israël a lancé des frappes aériennes mercredi et jeudi, ciblant ce qu’il a qualifié d’installations du Hamas.