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: Le 26/05/2023 à 16:08 | MAJ à 18/07/2024 à 17:21
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Publié : Le 26/05/2023 à 16:08 | MAJ à 18/07/2024 à 17:21
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Des orques ont appris à leurs congénères à attaquer et à couler des bateaux lors d’une série de frappes sur des voiliers au large des côtes européennes, selon certains observateurs. Les marins ont en effet signalé une série d’attaques “coordonnées” par un groupe d’orques, dont une frappe le 22 mai sur un navire de 26 pieds par six orques près du détroit de Gibraltar.

“Six orques sont arrivés, 2 adultes très gros, 4 plus petits”, a écrit le marin JP Derunes dans Orca Attack Reports, un groupe Facebook dédié au signalement de l’activité des orques. “Les deux gouvernails ont été détruits et bloqués… Le bateau doit être retiré au plus tard cette semaine.”

Cette attaque faisait suite à une frappe nocturne le 4 mai, lorsqu’un yacht suisse nommé Champagne, qui naviguait également dans le détroit de Gibraltar, a été attaqué par trois orques. Ils ont heurté son gouvernail, le coulant finalement, a rapporté Yacht, un journal nautique allemand.

Au moins 15 incidents humains-orques ont été enregistrés en 2020, l’année où les rencontres agressives auraient commencé, selon une étude publiée dans la revue Marine Mammal Science. Beaucoup de ces attaques incluaient des orques mordant ou frappant les gouvernails des voiliers.

Aucune victime ne semble avoir été signalée dans les attaques.

Les scientifiques ont déclaré que des pics d’agressivité pourraient avoir été déclenchés par des orques femelles que les scientifiques ont nommées “White Gladis”.

On pense que White Gladis a subi un “moment critique d’agonie” comme une collision avec un bateau, qui a infligé un traumatisme à l’orque, déclenchant un changement de comportement que d’autres orques ont appris à imiter.

“Dans plus de 500 événements d’interaction enregistrés depuis 2020, il y a trois navires coulés. Nous estimons que les épaulards ne touchent qu’un navire sur cent qui croise à travers un lieu”, a déclaré Alfredo López Fernandez, biologiste à l’Université d’Aviero, à Live Science.

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