Après son admission à l’hôpital Brown Sequard, Umyad Ebrahim, âgé de 37 ans et habitant Curepipe a avoué avoir enterrer les cadavres de Zaheerah Ramput et de Hema Coonjoobeharry. Toutes deux âgées de 40 ans étaient portées disparues depuis quelque temps. Leurs cadavres ont été découverts dans un verger de letchis. Les deux victimes avaient entretenu une relation amoureuse avec le suspect.

Avec les développements qui sont survenus durant ses derniers jours, une rumeur persistante circule sur l’existence d’autres corps au même verger à Mare d’Albert.

Umyad Ebrahim travaillait comme vigile sur ce verger et il y occupait une petite pièce. Dans son entourage, on lui caractérise comme «enn dilo trankil ki pena profonder…». Enfant unique et orphelin depuis une dizaine d’années, cet habitant de Curepipe a vendu son héritage familial et vivait depuis à Mare d’Albert.

C’est en 2010 qu’il fait parler de lui. Umyad Ebrahim avait été interpellé par la police pour un cas de séquestration d’une femme, dont il disait être amoureux.  Cependant l’affaire avait été classée, car la présumée victime ne s’était jamais présentée en cour lors du procès.

En 2017, il se fait admettre pour la première fois à l’hôpital Brown Sequard pour déprime. Il  fait alors un retour sur le réseau social Facebook. Où d’ailleurs, il avait publié des photos de lui avec les deux victimes, Zaheerah Ramput et Hema Coonjoobeharry.

Selon la version fournie par le présumé meurtrier à la police, en début de mois de mai, il avait eu une discussion avec Hema Coonjoobeharry sur le verger. Umayd Ebrahim dit qu’il avait demandé Hema Coonjoonbeharry de s’en aller et quand cette dernière a refusé, il l’a tuée en l’étouffant. Quant à Zaheerah Ramput, il maintient qu’elle s’est suicidée.

En début du mois de mai, Umayd Ebrahim s’est de nouveau fait admettre à Brown Sequard. Il a affirmé au personnel médical que sa femme est décédée en janvier dernier. C’est en prenant contact avec l’un de ses proches que la police a fini par remonter aux deux cadavres dans le verger de letchis.

Cette affaire a même été reprise par la presse réunionnaise qui qualifie le suspect Umayd Ebrahim de tueur en série.