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: Le 11/01/2021 à 17:51 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Publié : Le 11/01/2021 à 17:51 | MAJ à 18/07/2024 à 17:26
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Des taches brunes, de grandes pattes fines et un cou encore plus long pour pouvoir attraper les feuilles les plus haut placées. Voilà les principales caractéristiques des girafes… en temps normal. Car deux spécimens nains ont été découverts sur le continent africain, au grand étonnement des scientifiques.

 

La première découverte a eu lieu en Ouganda en 2015: une girafe de 2,8 mètres a été aperçue, un gabarit infiniment plus petit que celui de ses congénères, qui oscillent le plus souvent entre 4 et 6 mètres. Trois ans plus tard, en 2018, un deuxième animal de 2,6 mètres a été enregistré en Namibie.

Concrètement, les deux girafes mâles naines sont dotées de pattes bien plus courtes que le reste de l’espèce. Elles ont aussi un cou plus long (pour la girafe ougandaise) ou plus court (pour celle de Namibie).

Depuis, les scientifiques étudient les deux animaux, et ont fait paraitre leurs conclusions dans une revue spécialisée le 30 décembre dernier. Ils expliquent que la taille réduite des deux animaux par une pathologie connue sous le nom de “dysplasie squelettique”, qui se manifestent pas “des troubles cartilagineux ou squelettiques qui entraînent parfois un développement osseux anormal”.

 

Cette maladie est connue: elle affecte généralement les humains mais aussi les animaux domestiques. En revanche, elle est très rarement observée chez les animaux sauvages. Et comme le soulignent les experts, c’est la première fois que des cas sont rapportés chez les girafes.

 

Comment expliquer son apparition? C’est là tout le mystère