
Dans son message de Pâques, Mgr Jean Michaël Durhône, évêque de Port-Louis, adresse un vibrant appel à l’espérance aux habitants de Maurice, d’Agaléga et des Chagos.
Il relate que durant ce temps de carême a été une occasion précieuse de revisiter notre vie à la lumière de l’amour de Dieu, à travers la méditation de sa Parole, des gestes de solidarité envers les plus démunis, et le choix du jeûne pour approfondir notre communion avec Lui.
Alors que les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ, il reconnaît que beaucoup ont pu faire l’expérience du tombeau vide durant le carême, symbole de perte d’espérance.
Dans un monde marqué par les conflits, les crises économiques et les violences, l’évêque constate que « nous aurions toutes les raisons de croire que le monde, comme le tombeau, est vidé d’espérance ». Il évoque également les problèmes locaux, tels que la montée de la violence, les ravages de la drogue et les difficultés des familles mauriciennes.
Le tombeau ouvert est pour les chrétiens, porteur d’espérance car Jésus en est sorti ressusciter et fait naître l’espérance d’un monde où la Vie est plus forte que la mort et où celle-ci n’aura pas le dernier mot.
Le message de Pâques se veut porteur d’espérance. « Le tombeau ouvert est pour nous chrétiens porteur d’espérance, car Jésus en est sorti ressusciter », affirme-t-il. Il invite ainsi les croyants de toutes confessions à devenir « des pèlerins d’espérance », engagés pour un monde plus juste et solidaire.
Il souligne également des signes positifs : la volonté de restaurer la justice, l’engagement des ONG et la foi en la jeunesse, illustrée par le jubilé récemment célébré dans l’Église.
Il invite tous les citoyens à se mettre en route, dans la foi et dans un esprit d’humanité partagée.