Depuis octobre 2021, une soixantaine de migrants sri-lankais ont été bloqués sur l’île principale de l’archipel des Chagos. Après de nombreuses tentatives de les secourir, ils ont pu quitter l’île cette semaine.

Les conditions de vie de ces migrants ont été décriées par plusieurs ONG.  Sans ressources ni statut officiel, ils ont enduré 3 ans d’attente avant qu’une décision ne soit prise les concernant.

Ce lundi, les derniers 47 migrants ont été transférés au Royaume-Uni.  8 autres ont été emmenés au Rwanda pour des soins médicaux et une fois aptes à voyager, ils seront, eux aussi, transférés au Royaume-Uni.

Leur situation reste cependant en suspens. Ils ont été informés vendredi, grâce à une correspondance du ministère de l’Intérieur, qu’ils recevaient une autorisation d’entrée temporaire au Royaume-Uni "en dehors des règles d’immigration" pour leur permettre d’envisager leurs "options à long terme".

Au total, huit personnes ont obtenu une protection internationale, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas être renvoyées au Sri Lanka.

Les gouvernements britanniques successifs ont déjà déclaré que l’arrivée des sri-lankais au Royaume-Uni risquait de créer une "voie de migration détournée".

Mais un porte-parole du gouvernement britannique actuel a déclaré lundi que des dispositions avaient été prises pour s’assurer que cela ne se reproduise pas, citant un accord pour envoyer les futurs arrivants à Sainte-Hélène, territoire du Royaume-Uni à un peu plus de 8000 km.

Le porte-parole a aussi ajouté qu’une fois l’accord de souveraineté avec la République de Maurice entériné, c’est cette dernière « qui devra assumer la responsabilité de tout futur migrant ».