
Ce dimanche 27 avril, on célèbre le dimanche de « Quasimodo », une tradition catholique qui marque la fin de l'Octave de Pâques. Cette appellation vient du latin « quasi modo geniti infantes », « comme des enfants nouveau-nés », les premiers mots de la messe du jour. Pour beaucoup de familles mauriciennes, c’est aussi devenu un moment convivial passé souvent à la plage.
C’est aussi ce jour-là que Victor Hugo a choisi pour faire naître son célèbre personnage, « Quasimodo », dans Notre-Dame de Paris. Bossu, borgne et boiteux, il a été abandonné un dimanche de « Quasimodo ».
Le père Jean-Maurice Labour, vicaire épiscopal du diocèse de Port-Louis, en parle au micro de notre journaliste Vanessa Mathews Saramandif.
Selon lui, beaucoup ont malheureusement oublié la véritable signification de cette journée. Ce jour, profondément spirituel, a peu à peu été détourné et rebaptisé « Dimans Lerwa Bwar » par certains Mauriciens. Sous prétexte d’avoir été privés pendant les 40 jours de carême, certains fidèles en profitent pour abuser de l’alcool. Un glissement regrettable, rappelle le père Labour, qui devrait rester avant tout une fête de foi et de recueillement.