Ce 4 juillet marque la fête nationale des États‑Unis. Dans notre édition de ce matin, parlons des relations économiques et financières entre les deux pays.

Une année décisive pour Maurice, avec l’African Growth and Opportunity Act qui expirera à la fin de septembre 2025.

Maurice intensifie ses efforts diplomatiques pour préserver son accès préférentiel au marché américain.

Sachez que 13 % de nos exportations, surtout dans le secteur du textile et de l’habillement, sont destinées aux États‑Unis grâce aux préférences tarifaires offertes par ce régime.

L’expiration de l’AGOA menace directement plus de 10 000 emplois et l’ensemble d’un écosystème économique bâti depuis deux décennies.
Pour l’ancien président de la Mauritius Export Association (MEXA), François de Grivel, nos exportations vers les États‑Unis se concentrent essentiellement sur le textile et… les produits agricoles.

Les relations entre les États‑Unis et l’île Maurice vont au‑delà des exportations : le secteur financier porte également l’empreinte américaine, avec le flux de dollars, selon Hafeez Toofail, directeur de Salvus (Mauritius) Ltd.

François de Grivel exprime son appréhension quant au renouvellement de l’AGOA sous une éventuelle administration Trump.

En cas d’échec du renouvellement ou d’une non‑adoption de l’AGOA, Maurice n’écarterait pas l’option d’un accord bilatéral ciblé, ce qui constituerait un tournant stratégique dans sa diplomatie économique américaine.

Entre‑temps… les dés ont déjà été jetés dans les couloirs de Washington.